Un Demy Panaché Il est difficile pour Demy (Mathieu) de dissimuler qu’il est le fils de Demy (Jacques). Son premier film ne le cache pas. Un de ses personnages principaux se prénomme Lola. Mais il va s’avérer que pour la jeune femme qui le porte, moitié chanteuse, moitié pute, comme la Nantaise de référence, Lola est un pseudonyme,Longchamp Messenger Bags, un leurre.Mathieu Demy est aussi un demi-Varda par sa mère, Agnès. Là aussi le patrimoine est revendiqué. Americano est en partie une rumination de scènes extraites de Documenteur, fiction tournée au début des années?80 par Agnès Varda,folding longchamp, où Mathieu, très jeune, interprétait Martin, un petit gar?on largué à Los?Angeles avec sa mère.Demy ne renie par son arbre généalogique mais en secoue les branches et en fait tomber de beaux fruits. Sans doute en faisant mourir le personnage d’une mère marginale et excentrique, ou en confiant à Jean-Pierre Mocky le r?le d’un père un poil absent.Cocktail. De même pour la musique, pour l’essentiel un remix de celle composée par Georges Delerue pour Documenteur. Pourquoi pas ? Americano, c’est aussi un cocktail.Mais cet arrangement avec le passé ne suffirait pas à faire un film si Demy ne métamorphosait pas son évocation en un mouvement de cinéma, un geste d’expatriation qui est, précisément, le sujet d’Americano. Martin est un jeune Parisien qui doit précipitamment aller à Los?Angeles où sa mère vient de décéder. Se rendre à L.A. comme on se rend à plus fort que soi : la cité du cinéma,longchamp handbags on sale, ses mythes à deux balles ou trois milliards de dollars, ses souvenirs,psychologiquement secouées, aussi bien ceux du personnage que de n’importe qui. A cet égard,s'est justifiée la ville., il n’est pas rien que ce soit la fille de Charlot, Geraldine Chaplin, qui incarne la meilleure amie de la défunte,Calista Flockhart, folle dingue en Ford Mustang rouge.Dans la petite maison de la mère, il s’agit alors de trier, ranger, devenir prosa?quement orphelin. Ce que Mathieu Demy filme et interprète comme on prépare un vide-greniers : ne pas trop regarder les vieilles photos, ne pas se laisser aller à (...) Lire la suite sur Liberation.frL’or noir du cas TarrA Vienne que pourraD’autres filmsL’adieu aux?lamesLes choix de ?Libé??Ce qui me fait rire ? Bernard-Henri Lévy en?Libye Et partout ailleurs?