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Lundi prochain

Lundi prochain, à Doha - Qatar, s’ouvrira la 18e conférence des parties () à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC). Bien que cette conférence soit – pour le moment – ignorée par les médias fran?ais, les enjeux de cette nouvelle session de négociations sont capitaux dans l’objectif de parvenir à un accord global sur le climat en 2015.
Ainsi, l’avenir du Protocole de Kyoto, le financement de l’adaptation au changement climatique, la fermeture des deux anciennes voies de négociations et d’un point de vue plus géopolitique l’implication du Monde Arabe (et pétrolier) sont les principaux défis auxquels devront faire face les négociateurs au cours des deux prochaines semaines.

L’avenir du Protocole de Kyoto?:

Signé en 1997 à Kyoto au Japon, le Protocole prévoit que les pays de l’Annexe I (ou industrialisés) réduisent leurs émissions de gaz à effet serre. Les engagements (et non objectifs) de réduction d’émission sont alors définis par pays et inscrits à l’Annexe B du Protocole de Kyoto. Ainsi, au cours de la première période d’engagement de cinq ans allant du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2012, les gouvernements de l’Annexe I devaient réduire leurs émissions par le pourcentage défini dans l’Annexe B.
Cependant, la première période d’engagement se termine au 31 Décembre 2012, pour la suite – qui commence dans moins de deux mois, rien n’a encore été décidé. Il appartient donc aux négociateurs de définir ce qu’il adviendra des engagements de réduction d’émission. Les négociations sur la nouvelle période d’engagement (après 2012) ont pourtant commencé il y a sept ans à Montréal tel que le dispose l’article 3.9 du Protocole?:

The Conference of the Parties serving as the meeting of the Parties to this Protocol shall initiate the consideration of such commitments at least seven years before the end of the first commitment period referred to in paragraph 1 above.

Cette nouvelle période d’engagement (et plus en détails sa durée,Isabel Marant Boots, les objectifs de réduction d’émission et les pays engagés) est – sans aucun doute – l’enjeu principal de la conférence qui va focaliser l’attention des négociateurs pour les deux prochaines semaines.

Le financement de l’adaptation?:

En 2009, à Copenhague, les pays industrialisés s’étaient engagés à soutenir les pays en développement dans leur effort d’adaptation au changement climatique, d’atténuation de leurs émissions et de lutte contre la déforestation. Au titre des financements précoces, 30 milliards de dollars étaient prévus pour la période 2010 à 2012 et puis 100 milliards de dollars par an à partir de l’année 2020.

Quid de la période entre 2013 et 2019?? Ces financements appelés ??financements de moyen terme?? (mid-term finance) feront très certainement l’objet d’?pres débats entr Nord et Sud. Il va sans dire que le contexte actuel de crise économique au niveau mondial et de récession en Europe ne va pas encourager les pays industrialisés à augmenter leur contribution financière,lancel pas cher. Pour le l, un groupement de 700 ONG, les pays développés devraient au moins ??doubler au cours de la période 2013-2015 les sommes allouées aux financements précoces?? (soit environ 60 milliards de dollars).

La fermeture des groupes de travail sur Kyoto et LCA et l'ouverture d'ADP?:

A la COP17, à Durban, après un long marathon de négociations, les parties se sont engagées à se mettre d’accord en 2015 sur un accord international avec ??force légale?? engageant l’ensemble des parties. A cet effet, une nouvelle voie de négociations a été créée?: la Plateforme de Durban pour une Action Renforcée (ADP en anglais).
Cette plateforme remplace le groupe de travail sur l’action concertée à long terme (AWG-LCA) qui avait été initié par la feuille de route de Bali en 2007 à la COP13. Pour rappel, l’objectif de la feuille de route de Bali était d’arriver à un accord international contraignant en 2009, à la conférence de Copenhague. Le mandat de ce groupe de travail avait alors été renouvelé en 2009, puis en 2010 et enfin en 2011. Après ces précédents échecs, les parties ont décidé de s’offrir plus de temps afin de définir les termes d’un futur accord international,longchamp sacs.

La fermeture des groupes de travail sur LCA et sur Kyoto devrait surtout permettre aux négociateurs de discuter plus sereinement. Jusqu’à présent, plusieurs sujets tels que les réductions d’émissions pour les pays développés pouvaient être / étaient discutés dans les deux groupes de travail ce qui ne facilitait pas la compréhension du processus. La réunion des ces discussions au sein d’une même plateforme devrait ainsi permettre aux négociations de gagner en clarté et – peut-être même – en vitesse.

L’implication du Monde Arabe (gazier et pétrolier)?:

La conférence se tient au Qatar, l’un des premiers émetteurs de gaz à effet par an et par habitant avec environ 49 tonnes (en 2008). Ses voisins pétroliers et gaziers du Golfe, l’Arabie Saoudite, Oman, le Koweit,? les Emirats Arabes Unis ne sont pas non plus en reste avec des émissions oscillant par an et par habitant. Ainsi, une conférence au Qatar permet d’une part de mobiliser la société civile tel que ce fut le cas avec la création d’un et d’autre part d’espérer que les leaders du monde Arabe et principalement du Qatar vont enfin intégrer le changement climatique comme un enjeu majeur dans leur politique publique et les relations internationales.

ledie0195 09.12.2012 0 141
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