 |
Le Sarko boy Boris Boillon au cœur d'une double polémique en Tunisie
Nommé pour renouer les liens entre les deux pays,nouvelle humiliation pour l'USAP, Boris Boillon, 41 ans,boutique longchamp, a signé des débuts fracassants au poste d'ambassadeur de la France en Tunisie avec une vidéo et une photo en maillot de bain qui ont choqué les Tunisiens.Trois jours après avoir pris ses fonctions en remplacement de Pierre Ménat, Boris Boillon a réussi l'exploit de faire descendre les Tunisiens dans la rue. Samedi, une manifestation devant l'Ambassade de France réclamait en effet le départ du jeune diplomate,sac lonchamps, déjà au cœur d'un scandale.
L'objet du courroux des Tunisiens ? Tout d'abord un montage vidéo de sa rencontre avec des journalistes,actualités., jeudi, où Boillon dérape à plusieurs reprises, faisant preuve d'une agressivité peu en adéquation avec sa fonction : "n'essayez pas de me faire tomber sur des trucs débiles, franchement vous croyez que j'ai ce niveau-là". Le "Sarko boy", comme il se définit lui-même, envoit ensuite balader une question sur Michèle Allio-Marie. Puis, interrogé en arabe par une journaliste tunisienne, il s'agace et prend brutalement congé en qualifiant les thèmes abordés de "lamentables" et de "nuls". Ambiance.
Cerise sur le gâteau, une photo sexy de Boillon,longchamp boite,Toute l', en caleçon de bain à la plage, trouvée sur le site Copains d'Avant, a achevé de choqué les mœurs tunisiennes. Dimanche, Marine Le Pen brandissait également le document sur l'antenne de France Inter et I télé, réclamant le départ de Boillon.
Ayant passé une partie de son enfance à Alger, où ses parents étaient professeurs, parlant parfaitement l'arabe et fort de son expérience comme ambassadeur en Irak, Boris Boillon semblait pourtant avoir le profil adéquat pour ouvrir une nouvelle page des relations franco-tunisiennes, après la chute de Ben Ali et la polémique sur le voyage de MAM.
En même temps, Charles Crettien, ancien ambassadeur, s'était fendu d'une tribune plutôt virulente dans Le Monde, où il dénonçait dès le 10 février que la nomination de Boillon se soit faite sans l'agrément de Tunis. "On ne nomme pas un ambassadeur comme on nomme un préfet", prévenait Crettien. "Et si ce nouveau chef de l'Etat tunisien n'apprécie pas d'avoir comme interlocuteur français un diplomate dont on sait qu'il a défendu l'intervention américaine en Irak !"
