Au moins 279 morts après le séisme dans l'est de la Turquie
ANKARA (AP) — Les secours continuaient lundi à sortir des rescapés des décombres des batiments effondrés dans l'est de la Turquie, au lendemain du violent séisme de magnitude 7,2. La catastrophe a fait au moins 279 morts et quelque 1.300 blessés, selon un nouveau bilan fourni par le vice-Premier ministre Bulent Arinc.Un rescapé, Yalcin Akay, a pu être dégagé des décombres d'un immeuble de cinq étages à Ercis, dans la province de Van,polo ralph lauren outlet, la ville la plus touchée, après avoir réussi à appeler les secours avec son téléphone portable et expliquer où il se trouvait, selon l'agence de presse turque Anatolie. Trois autres personnes, dont deux enfants, ont été sorties du même batiment une vingtaine d'heures après le séisme, d'après les autorités.Toujours à Ercis, une équipe spécialisée dans les catastrophes minières travaillait dans les décombres d'une résidence qui hébergeait des étudiants. "Quatre ou cinq (appartements) ont été rasés", expliquait l'un des membres de l'équipe Mustafa Bilgin. "On dit qu'il y avait des étudiants qui vivaient là. Nous ne savons pas combien se trouvent encore à l'intérieur. Nous avons trouvé des ordinateurs, des vêtements, mais nous ne voyons personne à l'intérieur. Ils se sont peut-être retrouvés prisonniers d'un autre appartement en tentant de s'enfuir. Plusieurs dizaines de personnes attendaient autour du batiment, observant dans le silence les recherches.Dans cette ville de 75.000 habitants proche de la frontière iranienne, dans l'une des zones les plus exposées au risque sismique de Turquie, environ 80 batiments de plusieurs étages se sont effondrés.Le ministre de l'Intérieur Idris Naim Sahim a dit s'attendre à ce que le bilan s'alourdisse encore à Ercis,Polo Barato, mais sans doute moins que cela a été craint dans les premières heures. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui était venu inspecter la zone dimanche soir, avait rapporté que "quasiment toutes" les maisons de terre des villages avoisinants avaient été aplaties par le tremblement de terre qui a aussi secoué une partie de l'Iran et de l'Arménie.Van, la capitale provinciale située à 90km au sud d'Ercis, a subi également des dégats importants mais le ministre de l'Intérieur Idris Naim Sahim a précisé que les recherches des secours commen?aient à baisser d'intensité.Des équipes de secours omposées d'environ 2.000 hommes ont été mobilisées dans la région de Van, selon les autorités. Mais les opérations ont été gênées par plus de 200 répliques, dont une, lundi, a atteint 5,0 de magnitude.Dans la zone la plus touchée, les secours ont oeuvré toute la nuit dans les ruines des maisons écrasées par le tremblement de terre, tandis que des proches des disparus attendaient, certains en larmes, à proximité. Grues et autres équipements lourds soulevaient les blocs de béton tandis que des habitants armés de pelles fouillaient les gravats à la recherche de survivants.Les autorités ont conseillé à la population de ne pas retourner dans les batiments endommagés, craignant qu'ils ne s'effondrent lors des répliques.Beaucoup d'habitants ont passé la nuit dehors, autour de feux de camp, tandis que le Croissant rouge commen?ait à installer des tentes dans un stade. D'autres ont trouvé refuge chez des proches dans des villages voisins. Des femmes d'Ercis portaient des bassines pour collecter la nourriture dispensée par une soupe populaire alors que la ville a été secouée par plusieurs répliques."On est resté dehors de toute la nuit. Je ne pouvais pas du tout dormir. Mes enfants, en particulier la petite, étaient terrifiés", expliquait Serpil Bilici, une mère de famille, montrant sa petite fille de six ans,Ralph Lauren Barato, Rabia. "Je l'ai attrapée et je suis partie en courant quand la terre a tremblé, on hurlait tous."Cette mère de cinq enfants agés de six à 16 ans a raconté que sa maison était seulement fissurée mais que sa famille avait trop peur d'y retourner. Elle a dit avoir perdu un proche dans le séisme.Assise à quelques mètres d'un batiment en miettes, une femme sanglotait, pleurant la mort de ses parents, alors que des proches tentaient de la réconforter.Plusieurs pays, dont Isra?l, la Grèce et l'Arménie, pourtant en froid ou en conflit avec la Turquie, ont proposé leur soutien, mais Recep Tayyip Erdogan a expliqué que le pays n'en avait pas besoin pour l'heure. L'Azerba?djan, l'Iran et la Bulgarie ont néanmoins envoyé de l'aide. APsb/v0/st/ljg/cr/v534