Rama Yade et Rachida Dati, minorités visibles,Karen Millen Paris, ministres invisibles
Interdiction de sourire.
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Rama Yade rompt la belle unanimité gouvernementale. Entre l’affaire Polanski, la polémique Mitterrand et la controverse Jean Sarkozy, le gouvernement Fillon avait fait preuve d’une solidarité à toute épreuve. Nicolas Sarkozy ne s’y est pas trompé, remerciant son équipe de son soutien à Frédéric Mitterrand lors du conseil des ministres qui s’est tenu mercredi. C’était sans compter sur l’imprévisible Rama Yade.
Invitée de TV5, la secrétaire d’Etat aux Sports a tenu un discours quelque peu différent de celui de ses collègues.
“On ne peut pas ignorer l’émotion qu’une série de faits d’actualité produit sur l’opinion publique. L’affaire Polanski, puis la polémique déclenchée sur les écrits de Frédéric Mitterrand interpellent dans l’opinion publique”
assure-t-elle. Et de lancer ce qui ressemble fort à un avertissement à ses collègues du gouvernement:
“Je pense qu’il faut que nous soyons attentifs à cette opinion, il ne faut pas donner le sentiment qu’il y ait une coupure entre les élites qui se protègeraient (…) et puis les petits (…); cela risquerait de remettre en selle le Front national”
a ajouté l’ancienne secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme.
Concernant le fils du chef de l’Etat, candidat déclaré à la présidence de l’Etablissement public d’aménagement du quartier d’affaires de La Défense (Epad), Rama Yade a pris des gants face aux questions du journaliste,karen cheryl age, affirmant d’emblée qu’elle n’a
“aucune leçon à donner à Jean Sarkozy, c’est un grand jeune homme. Il assumera ses responsabilités.”
Et de rappeler que
“ce n’est pas encore fait, l’élection a lieu le 14 décembre,Cartier Bresson, et ce sont les élus des Hauts-de-Seine qui portent la responsabilité de l’élire ou pas. Ils voteront en leur âme et conscience et ce sont eux qui devront rendre compte devant leurs électeurs.”
Bien qu’entraînée à la diplomatie par son passage au quai d’Orsay, Rama Yade ouvre dans cet entretien une brèche dans l’unanimité du gouvernement. Le chef de l’Etat devrait modérément apprécier…