La machine électorale de Barack Obama se met en place
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CHICAGO (Reuters) - Tandis que les candidats à l'investiture républicaine préparent les premiers rendez-vous de leur primaire, les équipes de campagne de Barack Obama se déploient dans les cinquante Etats de l'Union, espérant rééditer en 2012 la stratégie gagnante de l'élection de 2008.Les partisans du président démocrate se structurent évidemment dans les traditionnels "swing States", ces Etats comme la Floride ou l'Ohio où les majorités basculent régulièrement d'un camp vers l'autre, se portant alternativement sur le candidat démocrate ou sur le candidat républicain.Mais les militants sont également actifs dans des Etats apparemment chasse gardée du Parti républicain, comme l'Arizona ou la Georgie.L'idée est de retisser un réseau national de partisans actifs mobilisant les électeurs et ralliant des volontaires même dans des bassins électoraux peu favorables à leur cause.En 2008,moncler flan, la tactique s'était avérée payante.Quatre ans plus tard, à l'heure de briguer un second mandat,moncler spaccio emilia romagna, elle tranche avec la pratique habituelle des présidents en campagne, qui ont plut?t eu tendance jusque là à concentrer leurs efforts sur les "swing States"."Des gens à Washington nous disent que nous ferions mieux de nous concentrer sur les 15 à 20 Etats (ndlr, susceptibles de basculer) et nous demandent pourquoi nous avons un directeur de campagne pour l'Idaho ou dans l'Utah", souligne Jim Messina, directeur de campagne d'Obama, citant deux bastions républicains."Le fait est que nous avons des sympathisants qui veulent s'engager dans la campagne, et ils doivent être en mesure de le faire", explique-t-il dans une interview accordée à Reuters dans son bureau de Chicago.Les conseillers électoraux d'Obama estiment que le niveau élevé du ch?mage, qui se maintient depuis des mois autour de 9% de la population active, rend hypothétique une victoire du président démocrate dans l'Ohio et dans d'autres Etats industriels où il était arrivé en tête en 2008.Pour compenser ces pertes probables, il lui faudra aller chercher des "grands électeurs" dans d'autres Etats. Jim Messina nomme l'Arizona et la Georgie, deux Etats qui ont voté majoritairement pour le républicain John McCain lors de la dernière présidentielle."Son équipe de campagne doit trouver le moyen de modifier radicalement le paysage électoral, et élargir la carte (d'implantation de ses équipes) est probablement la seule option", confirme Alex Conant, spécialiste électoral du Parti républicain.La puissance de frappe financière du président-candidat ne sera pas de trop. Barack Obama devrait réunir au total un budget supérieur aux 750 millions de dollars que son équipe avait déclarés en 2008. De quoi dépenser même dans les Etats où le scrutin se présente mal.Il pourrait aussi contraindre les républicains à consacrer davantage de moyens financiers que prévu dans des Etats qui leur seraient a priori favorables. Réduisant d'autant leurs capacités à investir dans d'autres Etats où la lutte serait plus serrée.Henri-Pierre André pour le service fran?ais