Ligue 1: Nancy bouge encore
NANCY (Reuters) - Malgré un début de saison catastrophique, l'AS Nancy-Lorraine, lanterne rouge de Ligue 1 avec cinq points, ne s'avoue pas vaincue et veut croire en des jours meilleurs dès samedi, lors de la réception de Nice.Les joueurs de Jean Fernandez, qui n'ont pas encore remporté le moindre match en dix journées de championnat, vont devoir chasser les doutes et défier les statistiques qui les envoient déjà au purgatoire en fin de saison."Ce n'est jamais foutu", répond le président-actionnaire Jacques Rousselot."Tout est possible, même si nous sommes dans une position critique et inquiétante. Le groupe se dessine, avec des joueurs talentueux, avec des jeunes qui me semblent intéressants. Je pense même que notre groupe est meilleur que celui que nous avions il y a deux ans."Pourtant, l'effectif lui-même ne semble plus savoir d'où pourrait venir la solution. Entre phases de domination stériles et multiples blessures, le club au chardon doit positiver alors que le recrutement de l'été dernier ne semble pas probant.Jean Fernandez, l'entra?neur arrivé cet été en provenance d'Auxerre, a même fait part de son incompréhension dans la presse regrettant un sacrifice de l'aspect sportif sur l'autel des finances du club."Nous n'avons pas sacrifié de joueurs sur l'autel de l'économie. Nous en avons pris d'autres, il y en a qui sont partis. On l'a fait de concert avec Jean Fernandez. Il ne faut plus parler de ?a. ?a ne sert à rien",Moncler, élude le président Rousselot."CINQ éQUIPES PIRES QUE NOUS"Les cadres comme Youssouf Hadji, Micha?l Chrétien, Julien Féret, Landry N'Guémo, Alfred N'Diaye et Marama Vahirua n'ont pour l'instant pas été quantitativement compensés par Thomas Mangani, Benjamin Moukandjo, Daniel Niculae ou encore Distel Zola.Certes,Moncler Pas Cher, si la masse salariale a été réduite et le trou de 13 millions d'euros partiellement comblé, les performances sportives patissent largement de la résolution de l'équation financière que les dirigeants annon?aient comme prioritaire."Si relégation il y avait, ce serait synonyme de grande déception et de catastrophe économique pour le club. La seule solution pour se maintenir: y croire, travailler, avoir confiance", lance Jacques Rousselot qui défend, une nouvelle fois, son mercato."On est le huitième budget au niveau de l'investissement recrutement, et le 11e budget au niveau national", annonce-t-il.Certains joueurs ont, pourtant, été probablement achetés un peu plus cher que leur réelle valeur, erreur déjà commise par le passé à l'ASNL.La situation n'est mathématiquement pas désespérée puisque seules trois longueurs séparent les Lorrains du 17e, Evian Thonon-Gaillard. Un constat qui n'a, selon les dirigeants,Moncler Uomo, pas provoqué de réflexion sur un éventuel changement d'entra?neur."Ce coach est le plus expérimenté de la Ligue 1, et je suis persuadé qu'il va trouver la clé pour nous sortir de là. Je pense que son message passe toujours", plaide Rousselot, très marqué par cette place de relégable à laquelle Nancy est désormais abonnée."Je suis confiant même si ?a ne m'empêche pas d'être inquiet. Et pour moi, il n'y a pas trois, mais au moins cinq équipes pires que nous qui, elles, mériteraient de descendre. Il ne faudra juste pas finir à la place du couillon."Edité par Chrystel Boulet-Euchin et Marine Pennetier