L'OMS dénonce les ?coups fourrés? de l'industrie du tabac
La directrice de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, a dénoncé lundi à Manille les "coups fourrés" de l'industrie du tabac qui dépense des fortunes en procédures pour combattre les législations anti-tabac."C'est horrible de penser qu'une industrie connue pour ses coups fourrés et ses sales affaires soit autorisée à passer par-dessus ce qui participe clairement de l'intérêt général",Moncler Uomo, a déclaré Margaret Chan lors d'une réunion de l'OMS dans la capitale philippine.Mme Chan faisait notamment allusion au projet du gouvernement australien de renforcer son arsenal antitabac, l'une des plus strictes au monde,Moncler Donna, en imposant à partir du 1er janvier 2012 la même couleur aux paquets de cigarettes, qui seront couverts d'avertissements.?Une tactique d'épouvante?Le fabricant de tabac Philip Morris, qui a déjà tra?né l'Uruguay devant la cour d'arbitrage de la Banque mondiale, a annoncé qu'il allait engager une action judiciaire pour contester le projet de Canberra.Une "tactique d'épouvante", selon Mme Chan, destinée à dissuader d'autres pays de suivre l'exemple australien."Il est lourd, pour tout pays,Giubbotto Moncler, de supporter le co?t financier de ce genre de procédures, mais plus lourd encore pour les petits pays. Les grandes firmes de tabac, elles, ont les moyens financiers de s'attacher les services des meilleurs avocats et agences de relations publiques", a-t-elle dit."L'argent pèse plus lourd que tout argument relevant de la morale, de l'éthique ou de la santé publique, et peut même fouler aux pieds la preuve scientifique la plus éclatante", a-t-elle encore estimé.La ministre australienne de la Santé, Jane Halton, a réaffirmé la détermination du gouvernement auquel elle appartient malgré les "tactiques subversives" des cigarettiers.?"Nous sommes prêts pour repousser les assauts des grands fabriquants de (...) Lire la suite sur Liberation.frQuel avenir pour le Samu social ?Copwatch, le site antiflics gêne GuéantSuivez Libération.fr sur FacebookLe Medef n’a pas à se mêler de nos manuelsRibéry et les dessous de?l’affaire Zahia