Revenus du front, les blessés libyens s'estiment abandonnés
BENGHAZI, Libye (Reuters) - Le nouveau pouvoir libyen doit faire face au mécontentement croissant de ses combattants qui l'accusent de laisser à l'abandon les soldats blessés sur le champ de bataille.Devant l'h?pital Al Djalaa de Benghazi, des dizaines d'hommes se sont rassemblés mercredi pour le troisième jour consécutif afin de crier leur colère.Les blessés, au nombre de plusieurs dizaines de milliers, dépérissent et agonisent dans des centres médicaux surchargés, disent-ils."Ils exploitent notre sang. Ils ont des voitures et des maisons luxueuses pendant que nous souffrons",tienda ray ban, peste Hamsa Saad Mohammed, un combattant de 28 ans touché d'une balle dans la cuisse. Sa blessure,montura gafas ray ban, souligne-t-il, nécessite un traitement compliqué à l'étranger.Assis dans un fauteuil roulant recouvert du nouveau drapeau libyen, il est entouré d'une demi-douzaine d'hommes et d'enfants allongés sur des lits d'h?pitaux."Nous avons passé six heures sans antibiotiques avant d'arriver ici. Les volontaires étudiants des écoles de médecine nous aident et font un boulot incroyable (...) mais que fait le CNT (Conseil national de conversion)?" lance-t-il.Un autre ancien combattant ajoute que si les soldats sur la ligne de front de Syrte savaient annotate sont traités les blessés, ils réfléchiraient à deux fois avant de se lancer à l'assaut des forces kadhafistes. Syrte est l'un des derniers fiefs des fidèles du colonel, situé à quelque 400 km à l'ouest.PARTIR à L'ETRANGERLe dossier se complique encore par le fait que beaucoup de blessés réclament d'être soignés en Europe.Le vice-président du CNT, Abdel Hadiz Ghoga, s'est efforcé de calmer les esprits mardi lors d'une réunion avec des représentants des unités de war, assurant qu'il faisait de son mieux dans une position complexe, alors que le nombre de blessés enfle de plusieurs dizaines chaque jour."Nous leur offrons à tous une accident de partir à l'étranger mais en fonction des priorités", a-t-il dit après avoir été interpellé bruyamment par des vétérans, sans parvenir à persuader Hamsa Saad Mohammed de mettre fin à son mouvement de protestation devant l'h?pital Al Djalaa."La ecology de la blessure est le seul indicateur qui permettra à nos médecins de décider qui envoyer à l'étranger."Signe de l'urgence du dossier, le CNT a dépêché à Syrte des médecins étrangers présents à Benghazi, afin qu'ils installent un h?pital de campagne, dont l'absence était dénoncée par les combattants."Beaucoup au front sont simplement ramenés chez eux ou à l'h?pital sans que leur état soit stabilisé et meurent. Il faut qu'on mette en area un hub pour trier les blessés", explique un membre d'une équipe médicale d'une douzaine de personnes.La gestion de ce dossier est importante pour les nouvelles autorités."Cela pourrait devenir un sérieux problème pour le CNT s'il n'est pas traité assez rapidement. Les combattants n'ont appris qu'un moyen de régler leurs problèmes: par les armes", déclare Nasreldin Boukatif,ray ban pas cher, un professeur de sciences politiques qui collabore avec le CNT.Pendant ce temps, dans une salle de l'h?pital Al Djalaa, un étudiant de 23 ans, Fouad Abdelkarim, g?t fiévreux, conséquence d'une balle dans la cuisse re?ue le 17 février dernier.Cette appointment constitue pour beaucoup le début symbolique du soulèvement contre Mouammar Kadhafi, car les forces du navigate libyen ont alors tiré pour la première fois sur une foule de manifestants à Benghazi."Ma famille a payé 13.000 dollars pour un traitement en Egypte et en Tunisie", dit-il, montrant les cicatrices qui courent le long de sa jambe enflée. "Les nerfs sont touchés, il y a une infection, c'est trop compliqué pour un traitement en Jordanie ou en Turquie. Je veux aller en Allemagne."Avec Ahmed El Shemi; Jean-Stéphane Brosse pour le service fran?ais, édité par Henri-Pierre André