Selon Rached Ghannouchi, la plus haute fonction de l'état doit échoir à ?une personnalité qui a milité contre la dictature?. Plusieurs noms circulent: Moustapha Ben Jaafar, le chef de la formation de centre gauche Ettakatol, Moncef Marzouki,tods loafers, le dirigeant du Congrès pour la République (CPR), un mouvement de gauche nationaliste arrivé en deuxième position selon les résultats partiels, ou même celui d'Ahmed Mestiri, un opposant historique de Bourguiba agé de 86 ans. Moustapha Ben Jaafar, l'homme du consensus, a déjà indiqué qu'il se portait candidat. Moncef Marzouki n'a pas révélé s'il était, lui aussi, en lice.
Ennahda ne perd pas de temps. Le parti islamiste n'a pas attendu la proclamation des résultats définitifs de l' élection de l'Assemblée constituante . Il a engagé des tractations politiques pour former d'ici à trente jours un gouvernement dirigé par Hamadi Jebali, son actuel secrétaire général. Ce choix traduit la volonté des islamistes de rassurer tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur des frontières. Familier des chancelleries occidentales,chaussures tod's en ligne, Hamadi Jebali incarne la face modérée du mouvement.
MOUSTAPHA BEN JAAFAR, 71 ans, médecin et chef du mouvement de gauche Ettakatol,sacs chloé 2011, brigue le poste de président du pays pour la période intérimaire. Crédits photo : Hassene Dridi/AP
Interrogé sur le prochain président de la République par intérim, Rached Ghannouchi, le leader d'Ennahda, a laissé la porte ouverte à une personnalité extérieure au sérail islamiste. L'ancien prédicateur a déjà fait savoir qu'il ne briguera pas le poste. Après la sortie de la clandestinité de son parti et son succès électoral au premier scrutin libre du pays, il entend prendre du recul et devrait quitter la direction lors du congrès du parti prévu en décembre.