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在这一片静谧中走进教室

  我正限于沉思之中,突然我听见叫我的名字。轮到我背分词规则了。要是我能把这条重要的分词规则大声、清晰、准确无误地从头背到尾,有什么代价我不愿付出呢?但是,我连开始的那些词都搞不清楚。我站在凳子前面,左摇右晃,心里难受极了,不敢抬头。我听见阿麦尔先生说话:

  我时不时地从书本上抬起眼睛,看见阿麦尔先生一动不动地坐在椅子上,注视着周围的一切东西,仿佛要把这个小小教室里的一切都装进目光里带走……可想而 知!四十年来,他一直呆在这个地方,守着对面的院子和一直没有变样的教室。唯独教室里的凳子、课桌被学生磨光滑了;院子里的胡桃树长高了,他自己亲手种下 的那棵啤酒花如今爬满了窗户,爬上了屋顶。这个可怜的人听到他妹妹在楼上的卧室里来来回回地收拾行李,想到自己就要告别眼前的一切,这对他来说是多么伤心 难过的事啊!因为,他们明天就要动身了,永远离开自己的家乡。

  往常,开始上课的时候,总是一片乱哄哄的嘈杂声,斜面课桌的开关声,同学们一起捂住耳朵高声背诵课文的声音,街上都听得见。先生的大戒尺敲打着课桌:“安静一点!”
  我打算趁这片嘈杂声,偷偷地溜到我的座位上去。可是,这一天不同于往常,一切都很安静,就像是星期天的早晨。透过敞开的窗户,我看见同学们已经整整齐 齐地坐在他们的座上,阿麦尔先生腋下夹着那把可怕的铁戒尺,来回地踱着步子。必须推开教室门,在这一片静谧中走进教室。你们想一想,当时我是多么尴尬,多 么害怕!
  可是,没有。阿麦尔先生看着我,没有生气,而是非常温和地对我说:“快点回到座位上,我的小弗朗茨;我们就要开始上课了。”

J’enjambai le banc et je m’assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre ma?tre avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la culotte de soie noire brodée qu’il ne mettait que les jours d’inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d’extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d’habitude, des gens du village assis et silencieux comme nous : le vieux Hauset avec son tricorne ; l’ancien maire ; l’ancien facteur ; et puis d’autres personnes encore. Tout ce monde-là paraissait triste ; et Hauset avait apporté un vieil abécédaire mangé aux bords qu’il tenait grand ouvert sur ses genoux,franklin marshall, avec ses grosses lunettes posées en travers des pages.

  课文讲解完了,我们开始练习写字。这一天,阿麦尔先生为我们准备了许多崭新的字卡样,ralph lauren,上面用美丽的圆体字写着:法兰西,阿尔萨斯,法兰西,阿尔萨斯。 这些字帖卡片悬挂在我们课桌的金属杆上,就像许多小旗在教室里飘扬。该知道每个人都是那样聚精会神,教室里是那样寂静无声!只听得见笔尖在纸上的沙沙声。 有一回,几只金龟子跑进了教室,但是谁也不去注意它们,连年龄最小的也不例外,他们正专心致志地练直杠笔划,仿佛这些笔划也是法语……学校的屋顶上,鸽子 低声地咕咕地叫着,casque beats,我一边听,一边寻思:“他们该不会强迫这些鸽子用德语唱歌吧?”

  还有阿麦尔先生。一想到他就要走了,再也见不到了,我就忘记了以前的处惩和挨打。可怜的人!

  那天早晨,我去上学,去得非常晚,我好害怕被责骂,特别是,阿麦尔先生跟我们说过,他要考一考分词规则,而我连头一个字都不会。这时,在我的头脑里冒 出了逃学、去田野跑一跑的念头。天气是那么暖和,那么晴朗!我听见乌鸦在小树林边鸣叫,普鲁士人正在锯木厂后面的里贝尔草地上操练。所有这一切都比分词规 则更吸引我,但我还是顶住了诱惑,加快脚步向学校方向跑去。

J’en étais là de mes réflexions, quand j’entendis appeler mon nom. C’était mon tour de réciter. Que n’aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des participes, bien haut, bien clair, sans une faute? Mais je m’embrouillai aux premiers mots, et je restai debout à me balancer dans mon banc, le coeur gros, sans oser lever la tête. J’entendais M. Hamel qui me parlait :

  从村政府门前经过的时候,我看见许多人站在小布告栏前。这两年来,所有的坏消息,诸如吃败仗啦,louboutin pas cher,征兵征物啦,还有普鲁士占领军司令部发布的命令啦,都是从那里来的。我边跑边想:“又有什么事吗?”
  当我跑着穿过广场的时候,正在布告栏前和徒弟一起看布告的瓦克特尔铁匠朝我高喊:“小家伙,不用赶得那么急;你去得再晚也不会迟到的!”我以为他在跟我开玩笑,便上气不接下气地跑进阿麦尔先生的小教室。

  突然,教堂的钟声敲了十二下,而后是祈祷的钟声。与此同时,普鲁士士兵的操练完回营的号声在我们的窗户下回响……阿麦尔先生从椅子上站了起来,面色十分苍白。他在我的心目中,从来也没有显得这么高大。

C’est comme M. Hamel. L’idée qu’il allait partir, que je ne le verrais plus, me faisait oublier les punitions, les coups de règle. Pauvre homme !

? Vos parents n’ont pas assez tenu à vous voir instruits. Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour avoir quelques sous de plus. Moi-même, n’ai-je rien à me reprocher ? Est-ce que je ne vous ai pas souvent fait arroser mon jardin au lieu de travailler ? Et quand je voulais aller pêcher des truites, est-ce que je me gênais pour vous donner congé ?... ?

? Je ne te gronderai pas, mon petit Franz, tu dois être assez puni... voilà ce que c’est. Tous les jours on se dit : "Bah ! j’ai bien le temps... J’apprendrai demain." Et puis tu vois ce qui arrive... Ah ! ?a a été le grand malheur de notre Alsace de toujours remettre son instruction à demain. Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire : "Comment ,piumini moncler! Vous prétendiez être Fran?ais, et vous ne savez ni lire ni écrire votre langue !" Dans tout ?a, mon pauvre Franz, ce n’est pas encore toi le plus coupable. Nous avons tous notre bonne part de reproches à nous faire.

Ces quelques paroles me bouleversèrent. Ah ! Les misérables, voilà ce qu’ils avaient affiché à la mairie. Ma dernière le?on de fran?ais ! Et moi qui savais à peine écrire ! Je n’apprendrais donc jamais ! Il faudrait donc en rester là ! Comme je m’en voulais maintenant du temps perdu, des classes manquées à courir les nids ou à faire des glissades sur la Saar ! Mes livres que tout à l’heure encore je trouvais si ennuyeux, si lourds à porter, ma grammaire, mon histoire sainte me semblaient à présent de vieux amis qui me feraient beaucoup de peine à quitter.

  “我不责备你,我的小弗朗茨,你可能受够了惩罚……事情就是如此。每天,我们都对自己说:算了吧!我有的是时间。我明天再学。现在,你知道出了什么 事……唉!我们阿尔萨斯人的最大不幸就是把教育拖延到明天。现在,那些人有权利对我们说:‘怎么!你们声称自己是法国人,可你们即不会说也不会写你们的语 言!’……我可怜的弗朗茨,造成所有这一切,责任最大的并不是你。我们每个人都有许多应该责备自己的地方。

Ce matin-là, j’étais très en retard pour aller à l’école, et j’avais grand-peur d’être grondé, d’autant que M. Hamel nous avait dit qu’il nous interrogerait sur les participes, et je n’en savais pas le premier mot. Un moment, l’idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair ! On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l’exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j’eus la force de résister, et je courus bien vite vers l’école.

En passant devant la mairie, je vis qu’il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c’est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de la commandature ; et je pensai sans m’arrêter : ? Qu’est-ce qu’il y a encore ? ?. Alors comme je traversais la place en courant, le forgeron Watcher, qui était là avec son apprenti en train de lire l’affiche, me cria :
- Ne te dépêche pas tant, petit ; tu y arriveras toujours assez t?t, à ton école !
Je crus qu’il se moquait de moi, et j’entrai tout essoufflé dans la petite cour de M. Hamel.

  “你们的父母没有尽心让你们好好读书。他们宁愿把你们打发到田里或纱厂里去干活,为的是多挣几个钱。我自己呢,难道我一点也没有应该责备自己的地方吗?我不也是经常让你们到我的花园浇水以此代替学习吗?当我想钓鳟鱼的时候,我不是随随便便就给你们放假吗?”

Pendant que je m’étonnais de tout cela, M. Hamel était monté dans sa chaire, et de la même voix douce et grave dont il m’avait re?u, il nous dit :
- Mes enfants, c’est la dernière fois que je vous fais la classe. L’ordre est venu de Berlin de ne plus enseigner que l’allemand dans les écoles de l’Alsace et de la Lorraine. Le nouveau ma?tre arrive demain. Aujourd’hui, c’est votre dernière le?on de fran?ais. Je vous prie d’être bien attentifs.

  我跨过凳子,马上坐到座位上。我从惊慌中稍稍定下神来,这才注意到,我们的老师穿着他那件漂亮的绿色常礼服,领口系着折迭得很精致的领结,头上戴着那 顶刺绣的黑绸小圆帽,这套装束,只有在上头派人来学校视察或学校发奖时他才穿戴的。此外,整个教室也有一种不同寻常的庄严的气氛。但是,最使我吃惊的是, 看到教室面,那些平常空着的凳子上,坐着一些跟我们一样默不作声的村里的人,有头戴三角帽的奥泽尔老人,有前任镇长,有以前的邮递员,另外还有其他人。所 有这些人都显得很忧伤;奥泽尔老人还带了一本边角都已破损的旧识字课本,摊放在膝头上,课本上横放着他那副大眼镜。

  他身着漂亮的节日盛装,为的是庆贺这最后的一堂课。现在,我明白了为什么村里的老人都坐在教室后面。这好像在说,他们后悔从前不常来学校。这也像是对我们的老师四十年的优秀教学,对今后不属于他们的国土表示他们的敬意的一种方式……”

Tout de même, il eut le courage de nous faire la classe jusqu’au bout. Après l’écriture, nous e?mes la le?on d’histoire ; ensuite les petits chantèrent tous ensemble le BA BE BI BO BU. Là-bas, au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux. On voyait qu’il s’appliquait lui aussi : sa voix tremblait d’émotion, et c’était si dr?le de l’entendre, que nous avions tous envie de rire et de pleurer. Ah ! je m’en souviendrai de cette dernière classe...

  他竟然还有勇气把我们的课上完。习字过后,我们上了历史课;接着小家伙们一起唱起了Ba Be Bi Bo Bu。教室后头,奥泽尔老人戴上了眼镜, 两手捧着识字课本,跟我们一起拼读。我发现他也一样专心,ralph lauren pas cher,他的声音由于激动而颤抖,听起来很滑稽,叫我们又想笑又想哭。噢!我将永远也不会忘记这最后的一 课……

  “我的朋友们,”他说道,“我的朋友们,我……我……”但是,有什么东西堵住了他的喉咙。他没能说完这句话。这时,他转过身子,拿起一截粉笔,使尽了全身力气,在黑板上尽可能大地写下几个字:
  “法兰西万岁!”
  然后,他呆在那里,头靠着墙壁,一句话也不说,只是用手向我们示意:
“课完了……你们走吧。”

  阿麦尔先生从一件事谈到另一件事,然后开始给我们讲法语,他说,法语是世界上最优美的语言,是最清晰的语言,最严谨的语言,我们应该掌握它,永远也不 要忘记,因为,当一个民族沦为奴隶时,只要它好好地保存自己的语言,就好像掌握了打开监牢的钥匙……然后,他拿了一本语法书,我们开始朗诵课文。令我吃惊 的是,我竟理解得这么透彻,polo ralph lauren。他所讲的一切对我都显得很容易,很容易。我同样觉得,我还从来没有这么认真听讲过,他也从来没有这样耐心讲解过。这个可怜的 人,仿佛想在离开这里以前,把他全部的知识都灌输给我们,让我们一下子掌握这些知识。

? Mes amis, dit-il, mes, je... je... ?
Mais quelque chose l’étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase.
Alors il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu’il put :
? VIVE LA FRANCE ! ?
Puis il resta là, la tête appuyée au mur, et, sans parler, avec sa main, il nous faisait signe :
? C’est fini... allez-vous-en. ?

Alors, d’une chose à l’autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue fran?aise, disant que c’était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide ; qu’il fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison... puis il prit une grammaire et nous lut notre le?on. J’étais étonné de voir comme je comprenais. Tout ce qu’il disait me semblait facile,casque dr dre, facile. Je crois aussi que je n’avais jamais si bien écouté et que lui non plus n’avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu’avant de s’en aller le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d’un seul coup.

  正当我对这一切感到惊诧莫名时,阿麦尔先生在椅子上坐下,用刚才对我说话的那种既温和又庄重的声音,对我们说道:“孩子们,我这是最后一次给你们上课 了。柏林来了命令,阿尔萨斯和洛林①两省的学校只准教德语……新的老师明天就到。今天是你们最后一堂法语课。我请你们专心听讲。”

Tout à coup l’horloge de l’église sonna midi, puis l’angélus. Au même moment, les trompettes des Prussiens qui revenaient de l’exercice éclatèrent sous nos fenêtres... M. Hamel se leva, tout pale, dans sa chaire. Jamais, il ne m’avait paru si grand.

  这几句话使我惊呆了。啊!这些坏蛋,他们贴在村政府布告栏上的就是这个消息。
  我的最后一堂法语课!……我只是刚刚学会写字,moncler!今后永远也学不到法语!法语就到此为止了!我现在是多么悔恨自己蹉跎光阴啊!悔恨自己从前逃课去掏鸟 窝,去萨尔河溜冰!我的那些书,我的语法课本,我的神圣的历史书,刚才背在身上还觉得那么讨厌,那么沉重,现在却像老朋友一样,让我难舍难分。

La lecon finie, on passa à l’écriture. Pour ce jour-là, M. Hamel nous avait préparé des exemples tout neufs, sur lesquels était écrit en belle ronde :France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux qui flottaient tout autour de la classe, pendus à la tringle de nos pupitres. Il fallait voir comme chacun s’appliquait, et quel silence ! On n’entendait rien que le grincement des plumes sur le papier. Un moment des hannetons entrèrent ; mais personne n’y fit attention, pas même les tout-petits qui s’appliquaient à tracer leurs batons, avec un coeur, une conscience, comme si cela encore était du fran?ais... Sur la toiture de l’école, des pigeons roucoulaient tout bas, et je me disais en les écoutant :
? Est-ce qu’on ne va pas les obliger à chanter en allemand, eux aussi ? ?

C’est en l’honneur de cette dernière classe qu’il avait mis ses beaux habits du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces vieux du village étaient venus s’asseoir au bout de la salle. Cela semblait dire qu’ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à dette école. C’était aussi comme une fa?on de remercier notre ma?tre de ses quarante ans de bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s’en allait...

De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui, comme s’il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d’école... Pensez ! depuis quarante ans, il était là à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s’étaient polis, frottés par l’usage ; les noyers de la cour avaient grandi, et le houblon qu’il avait planté lui-même enguirlandait maintenant les fenêtres jusqu’au toit. Quel crève-coeur ?a devait être pour ce pauvre homme de quitter toutes ces choses, et d’entendre sa soeur qui allait, venait, dans la chambre au-dessus, en train de fermer leurs malles ! Car ils devaient partir le lendemain, s’en aller du pays pour toujours.

D’ordinaire, au commencement de la classe, il se faisait un grand tapage qu’on entendait jusque dans la rue, les pupitres ouverts, fermés, les le?ons qu’on répétait très haut tous ensemble en se bouchant les oreilles pour mieux apprendre, et la grosse règle du ma?tre qui tapait sur les tables : ? Un peu de silence ! ?. Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu ; mais, justement, ce jour-là, tout était tranquille, comme un matin de dimanche. Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places, et M. Hamel, qui passait et repassait avec la terrible règle en fer sous le bras. Il fallut ouvrir la porte et entrer au milieu de ce grand calme. Vous pensez si j’étais rouge et si j’avais peur ,moncler! Eh bien ! Non. M. Hamel me regarda sans colère et me dit très doucement :
- Va vite à ta place, mon petit Franz ; nous allions commencer sans toi.

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eeclh1y8e70t 19.12.2011 0 299
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